Bienveillance et je-m’en-foutisme

La Petite Fille qui voulait être remarquée

Je-m’en-foustime & Bienveillance. Voilà deux termes qui semblent bien contradictoires. Pourtant, ils sont duals et complémentaires. Et nécessaires à notre bien-être.

Avant de vous parler plus en détail de cette dualité et de comment je l’applique dans ma vie, il y a deux ouvrages que je vous conseille :

Revenons-en à ce fameux et bénéfique je-m’en-foutisme bienveillant.

Comme le dit Sarah Knight : « Imaginez comme votre vie serait plus belle si vous pouviez dire non à des choses qui ne vous intéressent en fait absolument pas et disposer de plus de temps, d’énergie et d’argent pour dire oui à celle qui vous font vibrer. » (p.21).

Ce n’est que le début d’un livre inspirant sur comment appliquer le « rien à foutre » et le « même pas désolé », comment penser à soi d’abord, s’autoriser et à dire non et surtout s’affranchir des obligations et de la culpabilité. En gros, comment choisir ce qui nous plait et nous intéresse, en profiter et ne pas se sentir mal. Dans le fond, c’est ça qui permet d’atteindre le bien-être et la sérénité. Choisir ce qu’on veut faire, qui on veut être et le vivre pleinement parce qu’au fond, on s’en fout de ce qu’en pensent les autres. Et c’est ça aussi dans le monde du travail.

C’est là que le lien avec le « se foutre la paix » apparait.

Il faut se foutre la paix. Arrêter de vouloir être remarquer et féliciter par ses supérieurs. Qu’on s’entende, s’ils le font, c’est super agréable. Mais, bien que ce soit super important, s’ils ne le font pas, il ne faut que pas ça vienne nous empoisonner. Il devrait le faire. C’est ingrat de ne pas le faire. Et ce sont certainement des idiots de ne pas remarquer le travail accompli. Mais soit. On ne les changera pas. Il faut donc s’en foutre. Et, dans un second temps, il faut se foutre la paix. On donne le meilleur de soi pour ce qui nous intéresse, on donne le mieux qu’on a envie de donner pour le reste. On arrête de se mettre la pression, de vouloir être parfait et de se pourrir la vie parce que les autres ne le remarquent pas. On s’en fout de ce que les autres pensent. Est-on heureux de ce qu’on fait, de ce qu’on donne, de ce qu’on réussit ? C’est tout ce qui compte. C’est en étant heureux et fier de soi qu’on est serein et bien. Ce n’est pas en étant félicité. Ni en étant sous Xanax pour faire face à la pression, aux insomnies et à l’épuisement de devoir être le meilleur.

Il faut prendre ce qui vient sans avoir d’attentes particulières. En gros, se foutre la paix avec bienveillance. Être serein avec ce qu’on donne, ne pas se torturer et ne pas chercher à être parfait.

Voici donc mon conseil, issu de ces deux fabuleux ouvrages : Appliquez le Je-m’en-foutisme pour développer votre bienveillance envers vous, pour vous faire du bien. « Rien à foutre » et « foutez-vous la paix ».

Apprenez à vous foutre la paix avec bienveillance ; apprenez à être bienveillant en vous foutant la paix. Dualité et réciprocité.

Il y a des choses qui sont importantes et il faut y mettre son énergie. Et il y a d’autres choses qui sont moins importantes, et dont on peut se foutre. Royalement se foutre. Sans gêne. Sans culpabilité. Et (putain), ce que ça fait du bien.

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