Il y a quelques temps, je suis tombée sur un article présentant 10 verbes désuets à remettre au goût du jour. Alors, je me suis lancée un challenge : écrire un billet avec ces 10 verbes. Et maintenant, je suis face à ce challenge, qui, en fait, n’était pas une si bonne idée que ça !
Je vous entend déjà flagorner (flatter avec insistance, excessivement) et vous dire que je m’en sors plutôt pas mal. Que j’ai quand même réussi à écrire quelques lignes plutôt sympa, voire un peu drôle à la rigueur.
J’ai vraiment essayer d’adoniser (embellir) ce billet. Ça me semblait une riche idée quand je me suis lancée ce défi. Et après, j’ai compris que ça n’allait pas être si simple. Alors, j’ai renasqué (faire du bruit en respirant par le nez lorsqu’on est en colère) en écrivant ces quelques lignes. J’ai même bien failli félir (souffler à la manière des chats) contre moi-même. Et je me suis dite que non. Que c’était quand même sympa. Et surtout, ça m’évite de végétailler (vivre dans l’inaction).
Je me suis donc lancée ce défi. 10 verbes à placer. Mais ces 10 verbes ne vont pas forcément ensemble. Alors, je me suis demandée de quoi j’allais bien parler. Ces temps, c’est un peu la panne niveau inspiration. Je pourrais bien vous parler de toutes les fois où un homme m’a mugueté (courtiser). Si certaines de ces histoires sont charmantes et drôles, d’autres sont carrément pathétiques. Tellement pathétiques que je me blézimarderais (couper la parole) toute seule avant d’arriver à la fin. J’ai pensé à écrire des textes pour lénifier (apporter de l’apaisement) mes lecteurs. Je vous l’ai peut-être pas encore dit, mais je suis dans une phase de recherche de bien-être. Je pense d’ailleurs que mes prochains billets vont aborder ce sujet. J’ai acheté pleins de livres de développement personnel, j’étudie la psychologie du bonheur, j’ai commencé le yoga et je philosophe vachement. Un peu trop d’ailleurs. J’ai même carrément l’impression d’être une hippie. Je vous l’ai dit, c’est la panne dans ma créativité. Alors je pandicule (bailler en étirant mes bras et jambes) en me levant et je cherche des sujets. Je dois avouer que pandiculer, c’est vraiment agréable. Et ça rejoint mon mood de recherche de bonheur. Parce que oui, soyons honnête, pandiculer, c’est le bonheur.
Voilà, j’arrive au terme de mon défi. Je dois bien avouer que j’ai un peu dû détorquer (donner un sens forcé pour en tirer avantage) ces verbes. Je vous l’ai dit, c’était pas si simple. Alors, j’ai fait un peu à ma sauce. J’espère que vous avez au moins un peu ri. De mon côté, finalement, je me suis bien éclatée à écrire ces quelques lignes.