Mes mots doux au climat

Alerte canicule : 3 tips rafraîchissants

Mes Mots Doux au Climat

Alerte canicule. C’est l’occasion de faire un article sur comment se rafraîchir. Et oui, j’ai trouvé 3 supers tips rafraîchissants. Mais c’est aussi l’occasion de faire un article avec un côté écolo, et de critiquer un coup la clim’.

Déjà la clim’, c’est une histoire à choper la crève en pleine été. Ou un torticolis monstrueux. Ensuite, ça pollue (en cas de doute, il y a cet article). La climatisation peut rejeter des fluides frigorigènes qui provoque l’augmentation des gaz à effet de serre. En plus, ça consomme beaucoup d’électricité ! Alors bien sûr, de nouvelles méthodes existent, comme la climatisation solaire. Mais reste toujours le problème de l’îlot de chaleur urbain. En gros, c’est un cercle vicieux. Plus il fait chaud, plus on utilise la clim’. Et plus on s’en sert, plus on rejette de la chaleur dans l’air. Donc on recrache de l’air chaud, qui réchauffe les villes et qui nous fait utiliser plus de clim’. Bien entendu, la climatisation n’est pas l’unique raison de cet îlot de chaleur urbain. Mais s’en est une. Et donc pas une solution quand on a chaud.

Je disais donc : alerte canicule. Et oui, ça fait déjà plusieurs jours qu’on nous prévient. En même temps, ça fait du bien qu’il fasse enfin un temps d’été.
Soleil, chaleur, paddle et spritz ! Alors au lieu d’écrire une énième publication facebook pour se plaindre qu’il fait chaud, mettez en œuvre ces 3 tips pour rafraîchir chez-vous ! (Oui, soyons honnête votre story insta en sueur était drôle mais paaaas du tout sexy)

1. Ne pas laisser entrer le soleil

Laisser les fenêtres entrouvertes pour faire circuler l’air et fermez les rideaux ou les volets.

2. L’air et l’eau congelée

Un courant d’air est créé. Mettez maintenant une bouteille d’eau congelée devant vos volets. Et si vous n’avez pas de courants d’air, utilisez un ventilateur. La fraicheur de l’eau glacée va rafraîchir l’air

3. Hydratation en profondeur

On dit buvez de l’eau. Oui mais pas glacée et surtout pas trop (c’est véridique). Plutôt buvez souvent pour être hydrater en profondeur.  

Variez les plaisirs avec la limonade, qui fait saliver, des eaux détox aux fruits ou du thé tiède. L’eau de coco, c’est aussi sympa et on se croirait sur plage ! Choisissez vos boissons préférées dans la liste ici et hydratez-vous tout au long de la journée.

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Un geste que pour les filles

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J’ai un peu hésité avant d’en parler. Mais c’est un geste pour la planète qu’on peut faire. Enfin que seulement les filles peuvent faire. N’y voyez aucun sexisme, c’est juste que les personnes de sexe masculin ne peuvent pas. Physiquement pas. Parce que c’est lié aux règles.

Un geste lié aux règles menstruels

Oui, j’ai osé l’écrire. Ce truc dégueu qui arrive théoriquement chaque mois. Les règles.

Plusieurs solutions existent pour éviter une pollution à coup de produits chimiques et de gaspillage. On connait tous les fameux tampons et serviettes hygiéniques. Jetables et pleines de produits chimiques, elles ne sont idéales ni pour nous, ni pour la planète. Je vous passe le détail de tous les articles qui parlent des problèmes que ça engendre. Sachez juste qu’écologiquement, c’est un carnage.

Alors quelles solutions choisir ?

Mon premier conseil est de choisir la solution qui vous convient. Je vous parle de solutions écologiques mais peut-être que ça nous plaira pas. Peut-être même qui l’idée vous dérange intimement. Et vous avez le droit. Je n’étais pas très convaincue au début non plus. Mais mon esprit aventurière a pris le dessus et, à l’instar d’avoir goûté des insectes et du haggis, je me suis lancée !

Voilà deux alternatives que j’ai testées :

  • La première : la cup. Toutes celles qui l’ont essayé sont convaincues. Et j’en suis heureuse pour elle. Une vingtaine de francs, plusieurs tailles, réutilisable et lavable: c’est une bonne solution. Enfin, pas pour moi. Ça ne m’a absolument pas convenu (oui, j’ose le dire et non ce n’est pas parce que je ne sais pas la mettre.
  • La deuxième : des sous-vêtements absorbants. Lavables à l’eau, ils existent en plusieurs modèles et couleurs. Ils ont aussi des niveaux d’absorption variables. Je vous avoue que la première fois, j’étais perplexe. J’avais grande peur de me retrouver avec un truc qui transperce et une tâche aux fesses. Mais tout a bien été ! En plus, c’est super confortable. Et je vous rassure, ça ne fait pas effet Pampers et les modèles sont même plutôt jolis !

Voici deux solutions que je vous propose pour éviter les tampons blanchis et le gaspillage.

Prêtes à sauter le pas ?

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De la sauce tomate pour nettoyer les eaux

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L’été dernier, j’ai été prise d’une folie de sauce tomate. J’en ai fait des litres et des litres. Pourquoi? Pour sauver les océans !

L’idée paraissait folle. Surtout quand j’ai dit à mon chéri à 6h du mat’ : je vais faire de la sauce tomate pour sauver les océans.

Vous me prenez toujours pour une folle. Je le sais. Je vous explique.

Dans mon potage, des kilos de tomate ont poussé. Trop de kilos pour qu’il soit humainement possible de les manger avant qu’elles ne pourrissent. Je me suis donc lancée dans la confection de sauce tomate. Faire bouillir, passer à la passata, assaisonner, cuir et empoter.

Tomates dans lavabo
Je vous ai dit humainement impossible à consommer… Et ce n’est même pas 1/8 !

Tous mes amis voulaient m’en acheter. Mais je ne voulais pas la vendre. Je voulais en faire quelque chose de bien. J’ai donc décidé de la vendre en pot sous vide pour collecter des fonds pour sauver les océans.

Je faisais une triple BA ! Les gens qui voulaient de la bonne sauce tomate maison en avaient. Les tomates ne pourrissaient pas inutilement. Et les gains étaient reverser pour nettoyer les océans des plastiques.

J’en ai passé des heures à passer de la tomate bouillie pour en faire de la sauce. J’ai collecté 60.- de bénéfice. Une goutte dans un océan vous me direz. Surtout pour les heures passées. C’est bien une goutte dans un océan. Ou plutôt dans un lac. J’ai reversé mes bénéfices à l’Association de Sauvetage du Leman. C’est une association qui protège notee beau lac et organise des nettoyages. C’est peut-être une goutte dans un lac, mais c’est toujours une goutte de plus.

Je n’ai pas de grands moyens. J’admire ces personnes milliardaires qui utilisent leur fortune pour sauver nos océans. Comme Kjell Inge Rokke, milliardaire norvégien. Il a prévu d’utiliser une grande partie de sa fortune (1,8 milliards d’euros quand même) pour construire un yacht qui collectera le plastique dans les océans. Il prévoit même de retourner en mer avec ce navire pour participer à améliorer l’état des océans. Ce navire pourra accueillir jusqu’à 60 chercheurs et 30 personnes. En résumé, c’est un superbe navire qui collectera et fera fondre juqu’à 5 tonnes de plastiques par jour et visera aussi à observer l’environnement. Belle initiative. Très belle initiative. Initiative que j’admire sincèrement. Alors oui, je n’ai pas ce type de moyens (encore, mais qui sait). Mais, je ne me complais pas à me dire que je n’ai pas les moyens. Je fais un petit geste à ma façon. Je fais avec mes moyens. Et je suis plutôt fière d’avoir rendu des gens heureux avec de la sauce tomate et d’avoir à la fois aider à nettoyer les eaux. Ca, c’est déjà beaucoup.

Qui me suit cette année ?

Ne rien lâcher et se créer de la place

La Petite Fille qui voulait être remarquée

Personne ne veut t’engager ? Pas un entretien malgré les centaines de lettres de motivation rédigées ? Pas assez d’expérience ? Trop formée ? Pas assez de ci ? De ça ? Trop de ci ? De ça ? Et oui, le travail est une jungle. Et si tu savais ce qu’on m’a dit pour justifier le non-intérêt… j’ai eu droit au « vous n’avez pas d’expérience en formation » alors que je donnais des cours à l’université… ce à quoi on m’a répondu « mais pas avec des adultes ». J’avais oublié que les étudiants universitaires avaient 8 ans. Ou alors, « vous n’avez pas d’expérience en recherche » alors que je fais une thèse de doctorat… ou encore, « vous êtes beaucoup trop qualifiée ». Bah oui, je vais manger mon bachelor et mon master pour survivre. Tous ces moments où j’ai pensé ne pas savoir me présenter, me vendre… ou juste être inemployable. Mais pourquoi serais-je inemployable ? J’ai voulu abandonner. Et puis, non. Juste non. Ce n’est pas parce qu’ils ne veulent pas de moi que je suis inemployable. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui je ne trouve pas MON poste que je n’ai pas de place. MA place n’est pas qu’un job. Même si c’est difficile à croire dans un monde où on nous demande régulièrement « et tu fais quoi dans la vie ?». Même si c’est difficile à vivre. Mais on est bien plus qu’un emploi. Bien plus qu’un cahier des charges. Bien plus qu’un profil dans une annonce de recrutement. Et il ne faut jamais en douter. Et puis, un jour viendra. Non pas le prince, je n’y crois plus depuis près de 20 ans. Un jour viendra. J’aurai un emploi qui me plaît. En attendant, je vais tenter quelque chose. Bah oui, plutôt que de rester sur mon canapé à postuler et à recevoir de vulgaires « d’autres candidats correspondaient plus au profil gnia gnia gnia », je vais créer mon poste !

Les origines d’un projet

La Petite Fille qui voulait être remarquée

Avant toute chose, je tiens à te remercier Lecteur. Tu fais partie de ceux, ou celles, qui m’ont remarqué. Tu as fait confiance à ce titre un peu farfelu, et à cette préface gueulante.

Tu as été attentif à la Petite Fille qui écrit ce texte, tu l’as écoutée et tu as fait ce que beaucoup ne font plus, tu lui as laissé sa chance.

A nouveau, tu dois te demander ce que je racontes, et c’est bien pour ça que je vais commencer par les origines de cet écrit et te présenter pourquoi je l’ai écrit.

L’idée de ce projet est née de nombreuses conversations avec des amis et des collègues, de leurs conseils et de leurs vécus. J’ai fait un burn-out. Et j’ai mis beaucoup de temps à l’accepter. J’ai mis beaucoup de temps à oser dire « je n’en peux plus ». C’était comme échouer. Et aujourd’hui, je peux affirmer que l’échec était de ne pas l’admettre, de me forcer, de pleurer chaque matin et de me convaincre que j’étais faible si j’abandonnais. Le jour où je l’ai compris, je me suis libérée de cette emprise qu’à le monde du travail sur ma Petite Moi intérieur. Cette Petite Moi intérieur qui me pousse à être trop exigeante avec moi-même, trop humble aussi, qui ne veut pas s’imposer pour ne pas déranger, qui pense devoir être parfaite et la meilleure, et surtout qui refuse de montrer le moindre signe de faiblesse.

Le jour où je l’ai compris, j’ai osé dire haut et fort « non ce n’est pas normal et non je ne veux pas de cette vie-là ». Le dire m’a permis de respirer à nouveau. Oui, de respirer. Je m’étais tellement mise la pression que j’ai développé un asthme violent et que je ne respirais qu’à 50% de ma capacité pulmonaire. Comme on m’a dit « on m’a pompé l’air ». Le corps sait te faire savoir quand c’est trop. J’ai retrouvé mon souffle et ma joie de vivre avec. Et j’ai choisi d’en parler et de l’écrire.Passons maintenant au Pourquoi ? C’est vrai ça. Pourquoi ? Déjà pourquoi pas. Ne rien dire, n’aurait que renforcer l’échec que j’ai vécu face à cette situation. J’avais besoin de le dire au monde pour moi, mais aussi pour transformer le néfaste en quelque chose de positif. Une expérience à raconter pour aider d’autres personnes dans cette situation. Je ne pense pas être une personne très différente du commun des mortels. Et c’est bien au gré de ces conversations que j’ai compris que je n’étais pas la seule. A des degrés différents bien entendu. Mais il y a, aujourd’hui, quelque chose qui coince avec le monde du travail. Beaucoup de choses, en fait. Il faut toujours en faire plus, toujours donner plus, et souvent ce n’est ni remarqué, ni reconnu. Il faut avoir plus de diplômes et de qualifications qu’il n’est possible d’en assimiler en tout une vie. Il faut de l’expérience avant même d’avoir eu le temps d’en acquérir. Il faut être le plus performant. Parfois, il faut être un requin. Il faut faire face à des collègues qui veulent briller et qui seront prêts à écraser les autres pour ça. Il faut travailler pour des managers et des boss qui prendront les mérites d’un travail accompli sans même dire « Bravo ». Il faut composer avec de nombreuses injustices et différences de traitement. Il faut oser s’imposer et se battre pour obtenir des avantages, mais pas trop pour ne pas devenir « le chiant de service ». Il faut se vanter mais rester humble, parce que c’est mal vu. Il faut « lâcher prise » comme on nous dit tout en restant joignable et connecté 7/7. Il faut tout donner pour un emploi, un patron, une réussite professionnelle qui peut s’écrouler du jour au lendemain. Et il faut oublier cette incertitude de ce que sera demain. Il faut être un demi-dieu et omettre qu’on est juste des êtres humains.

Alors oui, il y a beaucoup de contresens dans le monde du travail actuel. Ce sont des problèmes, qu’en tant qu’employé, on alimente et d’autres qu’on accepte simplement. Mais si on ne fait rien pour changer cet état actuel, non seulement, on va devenir des générations de névrosés déprimés qui noient leur insatisfaction dans la bouteille de rouge du soir, mais on va aussi devenir les petits esclaves d’un monde du travail qui dirigera une vie dont nous devrions être les maîtres. Et c’est ça que je veux changer. Peut-être que je n’aurai eu que 10 lecteurs, mais j’aurai au moins touché 10 personnes et peut-être changé 10 perceptions. J’aurai transformé du négatif en quelque chose de bon. Du moins, je l’espère.