Mes mots doux au climat

De la sauce tomate pour nettoyer les eaux

Mes Mots Doux au Climat

L’été dernier, j’ai été prise d’une folie de sauce tomate. J’en ai fait des litres et des litres. Pourquoi? Pour sauver les océans !

L’idée paraissait folle. Surtout quand j’ai dit à mon chéri à 6h du mat’ : je vais faire de la sauce tomate pour sauver les océans.

Vous me prenez toujours pour une folle. Je le sais. Je vous explique.

Dans mon potage, des kilos de tomate ont poussé. Trop de kilos pour qu’il soit humainement possible de les manger avant qu’elles ne pourrissent. Je me suis donc lancée dans la confection de sauce tomate. Faire bouillir, passer à la passata, assaisonner, cuir et empoter.

Tomates dans lavabo
Je vous ai dit humainement impossible à consommer… Et ce n’est même pas 1/8 !

Tous mes amis voulaient m’en acheter. Mais je ne voulais pas la vendre. Je voulais en faire quelque chose de bien. J’ai donc décidé de la vendre en pot sous vide pour collecter des fonds pour sauver les océans.

Je faisais une triple BA ! Les gens qui voulaient de la bonne sauce tomate maison en avaient. Les tomates ne pourrissaient pas inutilement. Et les gains étaient reverser pour nettoyer les océans des plastiques.

J’en ai passé des heures à passer de la tomate bouillie pour en faire de la sauce. J’ai collecté 60.- de bénéfice. Une goutte dans un océan vous me direz. Surtout pour les heures passées. C’est bien une goutte dans un océan. Ou plutôt dans un lac. J’ai reversé mes bénéfices à l’Association de Sauvetage du Leman. C’est une association qui protège notee beau lac et organise des nettoyages. C’est peut-être une goutte dans un lac, mais c’est toujours une goutte de plus.

Je n’ai pas de grands moyens. J’admire ces personnes milliardaires qui utilisent leur fortune pour sauver nos océans. Comme Kjell Inge Rokke, milliardaire norvégien. Il a prévu d’utiliser une grande partie de sa fortune (1,8 milliards d’euros quand même) pour construire un yacht qui collectera le plastique dans les océans. Il prévoit même de retourner en mer avec ce navire pour participer à améliorer l’état des océans. Ce navire pourra accueillir jusqu’à 60 chercheurs et 30 personnes. En résumé, c’est un superbe navire qui collectera et fera fondre juqu’à 5 tonnes de plastiques par jour et visera aussi à observer l’environnement. Belle initiative. Très belle initiative. Initiative que j’admire sincèrement. Alors oui, je n’ai pas ce type de moyens (encore, mais qui sait). Mais, je ne me complais pas à me dire que je n’ai pas les moyens. Je fais un petit geste à ma façon. Je fais avec mes moyens. Et je suis plutôt fière d’avoir rendu des gens heureux avec de la sauce tomate et d’avoir à la fois aider à nettoyer les eaux. Ca, c’est déjà beaucoup.

Qui me suit cette année ?

Mes mots doux au climat

P’tit pipi sous la douche

Mes Mots Doux au Climat

Il y a plus de deux ans, j’ai commencé mes mots doux pour le climat en faisant pipi sous la douche.

Ah oui, dis comme ça, c’est sexy… pas un très bon choix comme entrée en matière. Ironiquement, la meilleure stratégie marketing pour vendre l’écologie et les petits gestes pour changer le monde… 

Bon, tant pis! 

Tout a commencé suite à un reportage que j’ai vu (j’essaie de faire revenir du suspens). J’ai pas trouvé cette idée top au début. Mais je me suis dit que si on nous encourageait à le faire c’est que y avait une raison. Après quelques recherches, j’ai compris que, de 1, on économisait vachement beaucoup d’eau et de 2, c’est plus hygiénique. 

Au niveau des économies d’eau, on parle quand même de 6 litres par chasse d’eau. Ok, 3 litres, si vous avez une double chasse. Mais 3litres, ça fait toujours plus d’eau potable qu’on en a bu pour faire ce pipi. Rapport coût-bénéfice, bof bof. C’est vrai quand on boit 2 litres d’eau potable par jour mais qu’on en utilise au moins 9 (3 pipis par jour me semble un débit correct pour la moyenne) pour évacuer ces 2 litres, on a un grave problème de productivité. C’est même plus un problème, c’est un réel crash. Outre ces 9 litres pour 3 modiques pipis journaliers, il y a l’économie de papier, et de tout ce qui est nécessaire pour produire ce papier. En effet, le PQ est blanchi et ce blanchiment consomme non seulement énormément d’eau mais aussi des produits chimiques (Pour plus d’informations sur le papier toilette et ses composants, cliquez ici).

Conclusion : en faisant pipi sous la douche, on économie la chasse d’eau et quelques feuilles de papier toilette.

Pour ce qui est de l’aspect hygiénique, c’est surtout qu’on peut se laver directement après s’être soulagé. Soyons honnête, le papier, ça étale plus que ça ne nettoie. Tandis que sous la douche, on peut rincer et même utiliser un petit savon pour plus de fraicheur. Mais attention, ne suivez pas cette vieille croyance qui dit que le pipi est stérile. Alors oui, l’urine était utilisée par les Aztèques pour nettoyer des plaies et prévenir les infections. Aussi, elle était utilisée pour laver le linge dans l’Antiquité. Donc le pipi n’est pas sale, mais quand même pas stérile.

Conclusion : c’est pas grave si on a un peu de son propre pipi sur les pieds (celui des autres, c’est tout bonnement répugnant), d’autant qu’après on va se doucher, et en plus, c’est bien plus frais de pouvoir se laver les parties que de juste étaler la dernière goutte avec un papier un peu étrange (je vous jure, une vraie usine ! Allez voir comment c’est fait !).

P.S. : 26 piscines olympiques par an, c’est ce qui serait économisé si 15’000 étudiants font pipi sous la douche chaque matin.

Mes mots doux au climat

Mes Mots Doux au Climat

Mes Mots Doux au Climat

Depuis quelques temps, la situation de notre belle planète bleue m’inquiète.

Et même si je ne défile pas pour le climat, j’essaie de changer les choses à ma façon.

Non, mais soyons honnête, le climat ne va pas réaliser « oh putain je fais de la merde, ils défilent ! ». Même les présidents n’en ont rien à foutre de nos manifs, alors imaginez le climat. Il a déjà vachement plus de pouvoir sur nous. Celui de vie ou de mort premièrement. De canicule ou de neige aussi. Et là quand t’as ta petite veste en cuir et qu’il te balance un grand coup de neige, tu penses qu’il en a quelque chose à foutre de ta manif ? Ou encore l’arrêt de la pluie. Et là t’as plus rien qui pousse, t’as faim et tu peux plus défiler par manque de force. Et paf. Le climat a repris le pouvoir. Alors non, je ne défile pas.

Et surtout, je refuse de perdre mon temps à défiler pour le climat alors qu’après les gens laissent leur banderole et autres déchets en pleine rue. Et dire que c’est les mêmes C******s qui de plaignent des plastiques dans les océans ! Ah mais j’oubliais, dans les villes, il y a des gens pour nettoyer. Avec des grosses machines qui consomment de l’énergie et émettent du CO2… hyper écolo. Et je te parle pas du respect envers eux qui semblent être tes esclaves parce qu’après la manif fallait courir boire une bière… comment peut-on respecter la planète si on est même pas capable de respecter nos semblables ?

Voilà, je ne défile pas.

Mais chaque 6 mois, je change une de mes habitudes pour sauver (un peu) du monde. Ce sont des petites choses dans mon quotidien que je change. Étape après étape. Et j’essaie de le faire bien. Je prends 6 mois pour que chaque nouvelle manière de faire devienne une habitude et remplace l’ancienne. Ces petits changements dans mon quotidien sont mes mots doux au climat.

Et si on le faisait tous ensemble ?